https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f7/Schriftzug_Unziale.svg
Scriere caligrafică a cuvântului “unciale” cu un font uncial modern
Începând din a doua jumătate a ultimului deceniu al sec. XX, la Râșnov s-a început restaurarea bisericii ortodoxe de piatră de la Râșnov cu hramul Sf. Nicolai. Într-o primă etapă, bisericii i s-au pus fundații noi și după întărirea betonului, biserica a fost înălțată cu un metru peste înălțimea ei inițială. Lucrările s-au prelungit în timp, astfel că afișajul prezentat în anul 2014 indică o altă etapă numită consolidare şi se restaurare doar pe exterior. Este evident pentru oricine că executarea unor lucrări de o astfel de anvergură, a implicat și săpături pe toată suprafața bisericii. În timpul acelor săpături, aproximativ din anul 1995, s-au descoperit inclusiv cărți cu conținut al evangheliilor, scrise cu caractere unciale însă în Limba slavă veche (sau paleoslavă (nume abreviat des în limba română: LSV). Slava veche: словѣ́ньскъ ѩꙁꙑ́къ slověnĭskŭ językŭ) s-a dezvoltat începând cu secolul al VII-lea.
Descoperirea amintită este de o valoare excepțională nu doar pentru cultura română, ci și pentru cultura slavă! Subliniem cu acest prilej că acel Codex descoperit la Râșnov datează cel mai târziu cu 100 de ani înainte de nașterea fraților Chiril și Metodiu, autorii scrierii chirilice!
Pentru a putea preciza mai ușor cum de-a ajuns acel Codex în posesia unui slujitor al Bisericii Ortodoxe, este momentul să precizăm că de când slujeau la Râșnov preoții Solovăstru și Gogonea, s-a luat de către Episcopia Ortodoxă decizia slujirii alternative a preoților de la Parohiile Ortodoxe I și II Râșnov la biserica ortodoxă de piatră de la Râșnov cu hramul Sf. Nicolai o săptămână venindu-i rândul celuilalt preot de la noua Biserică Sfântul Nicolae din Râșnov să slujească.
La momentul anului 1995, cele două eparhii erau conduse de preot paroh Bășa Nicolae † și de preotul Iconom Stavrofor Puchianu - Moșoiu Gh. Nicolae, autor a 16 cărți, la care a și ajuns Codex Rosenaus - anterior amintit.
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Capitalis_Quadrata1.png
majuscula quadrată
Localizarea în timp a Codexului
Vom vorbi mai întâi despre Slavii de sud:Slavii au apărut pe teritoriile românilor între secolele V și VII. Majoritatea lor au fost asimilați de daco-romanii autohtoni, iar o mică parte, între secolele X-XI, au fost nevoiți să părăsească aceste teritorii din cauza războaielor aproape permanente dintre pecenegi și slavii statului kievean.
În privința caracterelor de scriere uncială, aflăm următoarele:
Codex Bezae. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Codex_bezae_latin.jpg
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:KellsFol309r.jpg
Imaginea unei pagini din Cartea lui Kells, din anul 800, scrisă într-o caligrafie cunoscută sub numele de „litere majuscule izolate”, o variantă a caligrafiei unciale originare din Irlanda.
Relație simplificată între diverse scrisuri, reliefând dezvoltarea uncialelor din alfabetele roman și grecesc.
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Oncialge_latine.pn
unciale latine
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Uncialis.jpg
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Codex_Sinaiticus_Matthew_8,28-9,23.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:San_Jer%C3%B3nimo_by_Mart%C3%ADnez_Monta%C3%B1%C3%A9s.jpg
Sf . Ieronim în viziunea lui Martínez Montañés
Se pare că nu trebuie să vedem acolo decât un termen desemnând toate tipurile de litere mari (litere majuscule) și nu în mod obligatoriu uncialele. A trebuit să-i așteptăm pe Charles-François Toustain și René-Prosper Tassin (- în secolul al XVIII-lea) pentru ca uncialul să se specializeze în sensul modern.
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:OnCiale_18234.jpg https://commons.wikimedia.org/wiki/File:OnCiale_I_18234.jpg
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:OnCiale_II1_18234.jpg
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:OnCiale_III_18234.jpg
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:OnCiale_IV_18234.jpg
Tipurile de unciale clasificate în Noul Tratat diplomatic ... de Domnii Tassin și Toustain.
- Codexul Vaticanus ;
- Codex Sinaiticus ;
- Codex Alexandrinus ;
- Codexul Coislinianus ;
- Codex Bezae ( bilingv grec / latin în unciale de asemenea);
- Codex Petropolitanus .
Afghanistan : comment les talibans ont hérité du trésor de Bactriane
Enquête
Lorsque les talibans ont investi le palais présidentiel, qui abrite les coffres-forts de la Banque centrale afghane, ils ont également mis la main sur un trésor à la valeur inestimable. Près de 21 000 objets en or, vieux de 2000 ans qui risquent aujourd’hui d’être revendus, voire fondus pour en faire des lingots d’or.
C’est un trésor vieux de 2000 ans. On le pensait un temps perdu. Puis finalement, il a refait surface en 2003. Le trésor de Bactriane, ou Tillia Tepe du nom donné par les habitants à la « colline d’or » où il a été découvert, en Afghanistan, rejoint le Musée Guimet de Paris où il est montré pour la première fois au public en 2006.
→ ANALYSE. En Afghanistan, la résistance tente de s’organiser derrière le fils du commandant Massou. Il fera par la suite le tour du monde. Aujourd’hui, la reprise du pouvoir par les talibans menace ce trésor inestimable.
Près de 21 000 objets en or
Il y a encore quelques jours, les 20 600 objets en or qui le composent, certains incrustés de pierres précieuses, étaient soigneusement conservés à l’abri des coffres de la Banque centrale afghane. Entrés à Kaboul le 14 août, prenant tout le monde par surprise, les talibans ont investi le palais présidentiel qui abrite une partie de ces coffres.
→ ANALYSE. Le retour des talibans met à mal l’économie afghane
Il est encore difficile de savoir s’ils ont déjà pu accéder au trésor. Mais ils se retrouvent aujourd’hui ses gardiens de fait. En janvier dernier, l’idée d’envoyer le trésor à l’étranger pour le placer en lieu sûr avait été émise. Mais le pouvoir afghan n’avait pas donné suite.
2 000 ans d’histoire
Des pièces en or, des parures, des bijoux, des statuettes. Le trésor de Bactriane est fait de multiples objets. Il a été trouvé en 1978 par une équipe d’archéologues soviétiques, dans une nécropole qui abritait sans doute la dépouille d’un prince d’Asie mineure, non identifié à ce jour.
« Il y a énormément de pièces, notamment des petites plaques en or qui couvraient les vêtements des défunts », explique Sophie Makariou, présidente du musée Guimet.
Tous ces objets témoignent du riche passé de cette région, qui se trouvait sur la route de la soie. L’endroit était celui du royaume de Bactriane, renversé plus tard par des nomades venus d’Asie centrale. Des influences hellénistiques et asiatiques caractérisent ces objets datés d’environ 2 000 ans.
Une incroyable richesse qui pourrait susciter des convoitises. « Bien que la revente paraisse très difficile, on peut imaginer que des pièces soient vendues à des collectionneurs privés qui garderaient leur possession secrète. On peut aussi imaginer une destruction par la fonte. Tillia Tepe c’est de l’or », s’inquiète Sophie Makariou.
Contacts discrets
La directrice du musée est aujourd’hui mobilisée pour tenter de préserver ce trésor. « Nous essayons d’être en contact avec nos collègues afghans de la façon la plus discrète possible en espérant que certaines œuvres puissent être exfiltrées. L’ambassade de France, de son côté, fait le maximum », indique Sophie Makariou.
L’ensemble a déjà failli disparaître plusieurs fois. Après son exhumation en 1978, le trésor est transporté à Kaboul, alors que la guerre contre les Soviétiques fait rage. D’abord mis à l’abri au musée national, il est ensuite discrètement transporté dans les sous-sols de la Banque centrale. Une décision qui le sauvera du pillage. Une grande partie des collections du musée ont en effet disparu dans cette période.
La Banque centrale comme refuge
En 1989, le président Mohammed Najibullah décide de renforcer la sécurité qui entoure le trésor. Il fait mettre les 20 600 pièces dans une chambre forte de la banque, fermée par sept clés. Chacune d’entre elles est détenue par une personne différente.
Selon la BBC, qui s’est penchée en 2011 sur cette histoire, en cas de décès du détenteur d’une clé, il est prévu que l’aîné des enfants en hérite. Pour ouvrir la porte, l’ensemble des clés doivent être réunies. C’est sans doute ce qui a sauvé l’ensemble. Durant la première période de pouvoir des talibans, entre 1996 et 2001, les serrures ont résisté.
Destruction du patrimoine
À l’époque, les talibans ont engagé la destruction du patrimoine. « Icônes et statues doivent disparaître », a ordonné le mollah Omar, chef des Talibans. Le monde entier se souvient des bouddhas géants de Bâmiyân, dynamités en 2001.
→ ANALYSE. Afghanistan : les talibans ont-ils changé ?
Face à ces destructions massives, de multiples rumeurs circulent, à l’époque. Le trésor de Bactriane est officiellement considéré comme disparu en 1989. En réalité, il est resté à l’abri de son coffre, dans le palais présidentiel.
Il réapparaît en 2003 après une intervention du président Karzaï qui annonce que le trésor est en sécurité et intact. Mais pour combien de temps encore ? 20 08 2021
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